Comment une passion née dans l’enfance devient-elle le fil rouge d’une vie entière ? Savez-vous si « auteure féminin » est seulement une caractérisation ou bien un concept qui exprime l’essence même d’être une femme auteure dans et par l’écriture ?
Portrait de l’auteure féminin Frédérique O.B.
Conteuse et poétesse : une plume intuitive et sensible dès l’enfance.
Il est une vérité universellement reconnue que toute âme née sous le signe d’une inclination profonde envers l’art des lettres ne saurait se soustraire à son destin. Dès le CE1, j’ai perçu en moi ce besoin irrépressible de créer, d’imaginer, de raconter. Tandis que d’autres enfants s’adonnaient aux jeux, je me laissais entraîner dans des mondes enchantés, inventant des contes où chaque mot semblait danser sous mon stylo-plume. L’écriture devint mon refuge, celui où mon identité d’auteure féminin prenait forme, façonnée par les récits que je tissais et les émotions que j’aimais retranscrire pour me libérer.
La lecture, en revanche, se montra d’abord capricieuse ! Maman eut la noble ambition de me voir savourer les
Martine de ma sœur, mais mon cœur demeurait insensible aux charmes de ces ouvrages.
Je jetai mon dévolu sur Les aventures de Tintin du célèbre auteur Georges Remi, dit Hergé,
bandes dessinées de mon frère, mais hélas jugées peut-être inconvenantes pour mon jeune âge !
Notre mère, impatiente de me voir développer mon goût pour la lecture, m’emmena choisir des
albums jeunesse qui me correspondraient davantage.

Ce fut une révélation ! J’eus un coup de foudre pour les créations littéraires de Sarah Kay, de la talentueuse conteuse et illustratrice australienne Vivien Kubbos. Dès cet instant, mon temps libre se partagea entre la musique, l’écriture et la lecture, trois fidèles amies qui, en tout temps, furent pour moi source de réconfort et d’inspiration.
Les mots, toutefois, exigeaient que nous leur rendions hommage avec précision et justesse. Ma mère, toujours animée d’une bienveillante sagesse, me conseilla de consulter le dictionnaire chaque fois qu’une définition m’échappait, plutôt que de me satisfaire d’une approximation donnée à la hâte. Ce conseil se révéla des plus précieux : chaque recherche s’apparentait à une aventure intellectuelle, une exploration des subtilités du langage qui m’enrichissait profondément.
Femme de lettres : quand la littérature devient un refuge et une vocation.
L’adolescence, si prompte à bouleverser les âmes et à éveiller les cœurs aux plus grandes émotions, marqua une étape décisive, non seulement dans ma vie, mais aussi dans ma construction en tant qu’auteure féminin. Chaque livre dévoré – notamment les romans Harlequin et les œuvres de Barbara Cartland délaissés par ma sœur – renforçait cette évidence : mon regard et ma sensibilité insufflaient une profondeur singulière à mon écriture. Mon sommeil, habituellement sacré, disparaissait face à l’irrésistible attrait des histoires, comme si chacune détenait une magie capable de suspendre le temps (rires).
Si l’on m’interrogeait sur mes aspirations, je répondais avec une assurance toute juvénile : « Musicienne, professeure de français, et m’engager dans la Marine pour défendre mon pays ! » Mais la destinée, avec sa subtilité propre, eût d’autres desseins à mon égard : c’est dans les mots que je trouvai ma véritable place.
Romancière : l’éveil d’une passion et les premiers pas dans cette écriture féminine.
À 18 ans, mon premier roman vit le jour, fruit de deux mois et de longues heures appliquées à peaufiner chaque phrase, à concocter chaque scène avec la minutie propre à mon amour des mots. Les quelques maisons d’édition auxquelles j’avais soumis mon manuscrit – Gallimard, Flammarion, Persée, etc. – avaient eu la courtoisie de me répondre. L’une d’elles m’a réservé une surprise inattendue : une réponse positive qui m’a laissé interloquée ! (Rires)
L’évolution d’une plume et de ses influences littéraires
Les influences littéraires qui ont façonné ma plume.
Si l’écriture est une aventure solitaire, elle n’est jamais exempte d’influences. Mary Higgins Clark, écrivaine de romans policiers et de thrillers, avec la finesse de ses intrigues, a su captiver mon attention. Danielle Steel, romancière américaine ayant écrit plusieurs best-sellers, m’a offert des histoires empreintes de romantisme et de drame.
À 24 ans, mes études de sténotypie m’ouvrèrent les portes de deux figures marquantes de la littérature (les profs nous lisaient des revues spécialisées et romans pour acquérir la vitesse :)). La première fut Joseph Kessel, dont la biographie Les mains du miracle résonna fortement avec mon sens aigu de la justice. Ce récit, retraçant la vie de Félix Kersten, médecin et thérapeute magnétiseur, met en lumière son rôle essentiel dans le sauvetage de nombreuses vies pendant la Seconde Guerre mondiale. La seconde fut Christian Jacq, auteur français renommé, dont les récits imprégnés de mystère et de sagesse égyptienne ancienne m’invitèrent à des voyages à travers l’Histoire, notamment avec Le fils de la lumière, Le juge d’Égypte.

« Comme je n’allais à l’école que 2 demi-journées par semaine, puisque je travaillais en parallèle, je n’ai jamais eu la fin de l’histoire Les mains du miracle. Comme ce livre m’avait énormément plu, je m’étais promis de l’acheter. Ce n’est qu’en février 2022, à la suite d’un événement qui a failli me coûter la vie, que je me suis souvenue de cet ouvrage, donc je l’ai acheté. Toutefois, en voyant la couverture, je me suis sentie mal et j’ai repoussé sa lecture. A chaque fois que je l’ouvrais, je me répétais : « Je ne suis pas prête. Je dois attendre le bon moment. » Je ne l’ai été que lorsqu’un bibliothérapeute intuitif a fait son apparition dans ma vie… »
(Dans un futur article – que j’écrirai entre juillet et décembre 2025 🙂 -, je vous expliquerai tout ce qui fait écho entre cette biographie et ma vie, ce qui vous donnera un aperçu de ce que sont les synchronicités.)
L’influence d’une auteure connue, Jane Austen : une voix qui résonne à travers les générations.
Parmi les grandes romancières, Jane Austen s’imposa comme une évidence ! Cette auteure anglaise connue, née à Steventon et disparue le 18 juillet 1817 – date qui, curieusement, correspond à celle de ma propre fête – avait le talent rare de peindre avec une ironie subtile les complexités des relations humaines et les enjeux sociaux de son époque. Ses héroïnes, souvent en quête d’indépendance et de justice, résonnaient parfaitement avec ma propre vision du monde et ma conception de l’écriture. Son élégance stylistique, sa finesse psychologique, son regard aiguisé sur la société s’accordaient avec mon propre amour du détail et de l’observation. Ah, Jane ! Comment ne pas se sentir inspirée par une telle virtuosité ?
Nouvelliste : un talent affiné par les concours et ateliers d’écriture.
Ne point se satisfaire d’une aisance naturelle, mais la polir avec patience et humilité : telle fut l’envie qui me conduisit aux concours littéraires dès la vingtaine, cherchant à éprouver la justesse de mon style. L’exercice fut parfois difficile, mais il m’offrit ce que tout nouvelliste recherche : la confrontation avec un regard extérieur, sincère et exigeant, essentiel pour affiner sa plume.
À 44 ans vinrent les ateliers d’écriture, où chaque séance m’offrit une nouvelle perspective, un enrichissement technique et un dialogue fécond avec d’autres auteures. À la même période, renouant avec la spontanéité de l’enfance, je donnai vie à Zoé, une coccinelle ventriloque au tempérament pétillant, qui m’aidait à rebondir plus rapidement face aux situations désagréables.
Je réserve ma place pour un atelier de bibliocréativité et d’écriture.Ecrire pour transmettre, rêver et émouvoir…
L’écriture, si elle trouve son accomplissement dans l’acte lui-même, ne saurait pourtant se priver de l’ivresse de la publication. En 2017, une maison d’édition choletaise a publié mon premier recueil de poèmes.
- Zoé, jolie coccinelle hypersensible, un livre empreint d’hypersensibilité, une ode à la sensibilité, ce trésor souvent mésestimé.
- Disparition de la 27e lettre, un périple initiatique où chaque mot résonne comme une quête.
- Jongleuse de mots, un recueil parsemé de poèmes romantiques, où l’émotion se dévoile sans artifice.
- Des blessures d’âme à la résilience, une poésie engagée, vibrante et sincère.
À travers mes œuvres, j’ai toujours cherché à établir une connexion sincère avec mon lectorat, à lui offrir une part de mon monde intérieur.
Je commande dès aujourd’hui vos récits initiatiques ou un recueil de poésie.Chroniques d’une vie entre écriture et engagement : une femme auteure connue de certains, mais encore à révéler pour vous.
Aujourd’hui, à 53 ans, ma passion demeure intacte. Mon apprentissage de la langue des signes, mes missions comme correspondante d’un quotidien régional, mon engagement en bibliothérapie jeunesse comme ambassadrice et mes rencontres dans les salons du livre ne sont que les prolongements naturels de cette vocation.
Écrire n’est pas seulement un acte, mais une manière d’exister et de transmettre. Et c’est en tant qu’auteure féminine que je continue à façonner mes récits, portée par l’intuition, la sensibilité et le désir profond de partager cette richesse littéraire avec ceux qui se reconnaîtront dans mes mots.
J’inscris mon enfant à vos ateliers de bibliothérapie jeunesse